Nord (59)
Cours d'eau
21 décembre 2024
- Nombre de stations d’observations : 26
- Nombre de cours d’eau suivis : 20
- Source des données : Hubeau (OFB) / Banque Hydro (SCHAPI)
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Se connecter S'inscrire70 ans de données de pluies et de températures journalières
Mises à jour quotidiennement
1022 stations météorologiques.
Source de données : ERA 5|ECMWF
Plus de 30 ans de données en moyenne
Mises à jour quotidiennement
1480 stations de mesure de débit.
Source de données : Eaufrance
9 ans de données
Mises à jour mensuellement
3017 stations d'observation.
Source de données : Onde
15 ans de données en moyenne
Mises à jour à fréquence variable (journalière à mensuelle, dépendante des producteurs de données)
1991 piézomètres.
Source de données : Eaufrance
INFO SÉCHERESSE a été conçu :
INFO SÉCHERESSE est un module gratuit de l'application EMI, qui utilise les bases de données « open data » gouvernementales liées à la sécheresse :
Ces données brutes sont valorisées en indicateurs sécheresse selon des règles de calculs conformes aux standards internationaux :
En situation hydrique normale et pour un territoire déterminé, le développement de la faune, de la flore, et de tous types d’activités humaines peuvent cohabiter de façon durable.
Un phénomène de sécheresse correspond à un déficit hydrique par rapport à une situation normalement observée sur la même période dans le passé.
Les sécheresses se distinguent par leurs :
Deux phénomènes, pouvant se cumuler, conduisent à la mise en place des sécheresses : un déficit de précipitations et la surexploitation des ressources en eau. De fortes températures et de fortes valeurs d’évapotranspiration accentuent également la sévérité des sécheresses.
Déficit de précipitations :
Pour une zone donnée la quantité de précipitations dépend à la fois de l’altitude du lieu et de la proximité à l’Océan. Les précipitations moyennes en France métropolitaine varient de 500 mm/an pour les régions les plus sèches (côtes méditerranéennes, Anjou, Bassin parisien) à plus de 1500 mm pour les régions de montagne. Or ces cumuls de précipitations ne représentent qu’une situation moyenne, c’est-à-dire celle qui se produit le plus souvent. Certaines années, sous l’influence de mécanismes climatiques, ces cumuls sont déficitaires. Plus le déficit est important et long, plus l’impact de la sécheresse est fort.
Surexploitation :
La surexploitation intervient lorsque les volumes extraits d’une ressources en eau (de surface ou souterraine) sont supérieurs aux volumes de réalimentation par les pluies de ces mêmes ressources.
Un exemple emblématique de surexploitation des ressources en eau est l’assèchement de la mer d’Aral au profit de l’irrigation des champs de cotons.
Les sécheresses touchent 1,1 milliards d’individus à travers le monde. Elles ont causé la mort de 22 000 personnes et entraînent des pertes économiques s’élevant à 100 milliards de dollars EU en dommages sur une période 20 ans de 1995 à 2015 (CRED/UNDDR, 2015).
Les conséquences de la sécheresse en France et dans le monde sont multiples :